Retour en Europe
01/08/2019
Ces dernières années, la tendance de la production de vélos s’est inversée. En effet, des entreprises taïwanaises et chinoises ont investi en Europe, en installant une partie de leur production ou même en construisant des usines.
Cette tendance a débuté avec l’inversion du taux de change EUR/USD. Depuis que l’euro a chuté au début de 2015, il est devenu plus intéressant de produire directement en Europe pour desservir ce marché. Désormais, les taxes anti-dumping décidées par la Commission européenne pour protéger l’industrie européenne du vélo, et plus particulièrement des vélos électriques, combinées au boom de cette catégorie, ont clairement conduit à une intensification des investissements réalisés en Europe par des pays d’Extrême-Orient.
Ces investissements se concentrent principalement sur les pays d’Europe centrale et orientale comme, par exemple, la Pologne avec Ideal Bikes, ou la Roumanie avec DHS. Toutefois, il est important de noter que le Portugal profite également de cette situation favorable.
Les entreprises d’Extrême-Orient choisissent généralement d’établir un siège européen, puis de produire via un partenaire local, comme l’ont fait Keola et Wuxi Shengda, ou de construire une usine comme Fritz Jou l’a fait il y a deux ans au Portugal.
Cependant, malgré le fort développement de ces économies « émergentes » du vélo, il ne faut pas oublier que l’Italie et l’Allemagne restent dans le top 3 des producteurs de vélos en Europe.
En conséquence, l’Europe est définitivement une zone sur laquelle nous devons concentrer notre attention !